- Cadence de combat, hortator. - Cadence de combat ! - Cadence d’attaque. - Cadence d’attaque ! - Cadence d’éperonnage. - Cadence d’éperonnage ! - Repos. - Repos ! Arrêtez ! Repos !
- Si tu n’étais pas fiancée, je te donnerais un baiser d’adieu. - Si je n’étais pas fiancée, nous n’aurions pas besoin de nous dire adieu.
- Cette fois-ci, affiché, officiel, j’fous l’camp dans l’Midi ! - Dans l’Midi ? A Nice ? - Non. Y’a trop d’Anglais. P’têt’e à Cannes ? - À Cannes ? - C’est comme ça.
- Écoute, voici ce que ton père aurait fait : il aurait laissé une garnison ici comme tête de pont en Asie et ramené tout son butin en Macédoine avec les quelques navires dont nous pouvons disposer, forcé Athènes à nous venir en aide et puis envahi de nouveau la Perse avec une armée cinq fois plus forte. Voilà ce que ton père aurait fait ! - Mon père ! Mon père ! Mon père ! Je suis Alexandre ! Non mon père !
- Songerais-tu à me frustrer de mes droits à ta succession ? - Tu pratiques là un jeu dangereux avec moi, enfant. - Et toi avec moi. - Si tu crois que ta victoire à Chéronée t’a subitement fait grandir, tu ferais bien de mesurer ton ombre. - Je l’ai mesurée. - Pourquoi une pareille pensée m’effleurerait-elle ? - Parce que tu vois en moi un rival, père, et non point ton fils. - S’il en était ainsi, tu ne serais plus en vie.
Regardez-le, Macédoniens, voici l’homme qui se prépare à passer de Grèce en Asie mais qui est incapable de passer d’une couche à une autre !
D’ici quelques jours, quatre de tes compagnons seront bannis. Attale, Ptolémée, ainsi que mon fils Philotas et Pausanias…
- Judah, ou bien tu m’aides ou bien tu me combats, tu n’as pas d’autre choix. Tu es soit pour moi soit contre moi ! - S’il faut que je choisisse, alors je serai contre toi !
- Là-haut, il y a quelqu’un qui marche. J’ai entendu des pas, des pas humains. - Madame, depuis le commencement des temps, toutes les femmes entendent des pas, quelque part. - J’ai l’ouïe particulièrement fine. - Toutes les femmes ont l’ouïe particulièrement fine. La mienne entendait des rats dans le grenier. Généralement à la veille d’une de mes conférences importantes. J’allais dans les combles armé d’un balai…
- Tant que nous serons victorieux, tu ne pourras pas t’évader. Si nous sommes vaincus, tu couleras avec ce navire, enchaîné à ton aviron. - Je ne croirai jamais que Dieu m’a gardé vivant pendant ces trois années pour que je meure enchaîné. - C’est vraiment une foi étrange et obstinée que celle qui permet à un homme de croire que notre existence a un but précis. Un homme normal aurait depuis longtemps perdu cette croyance. - À ton exemple, qu’est-ce qui te l’a fait perdre ?